Allo Houston … euh on a cassé LinkedIn 💥
Il y a quelques jours je mettais en ligne une très chouette vidéo “Rêvons en grand” pour faire parler de notre Vendée Globe avec Café Joyeux (à voir ICI sur Youtube et ICI sur LinkedIn). Honnêtement, je ne pensais pas que la vidéo marcherait aussi bien ! En 24h, elle avait déjà fait 250 000 vues sur LinkedIn : le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a trouvé son public.

J’en profite pour remercier et féliciter Lou-Kevin Roquais et Coline Béal, qui ont co-réalisé la vidéo (mon petit doigt me dit que vous n’avez pas fini d’entendre parler de ce joyeux binôme sur nos ondes !), et surtout Dalil Liabès, équipier au Café Joyeux des Champs-Élysées, qui a accepté de nous prêter ses talents d’acteur pour l’occasion.
Et surtout : merci à tous ceux qui ont aidé à diffuser la vidéo. Grâce à vous, je découvre pour la première fois ce qu’on appelle des “appels entrants”. Un appel entrant, c’est quand on vous contacte spontanément pour en savoir plus sur le projet. Pour un commercial, c’est un luxe… auquel je suis tout à fait prêt à m’habituer 😄.
(Parenthèse) Mon instant Top Chef 🔪
Vous saviez que Café Joyeux, c’est une famille de cafés-restaurants et une marque de café… Mais saviez-vous que c’est aussi un centre de formation ?
Le C.F.A.J (Centre de Formation des Apprentis Joyeux, certifié Qualiopi) permet aux équipiers qui le souhaitent de suivre une formation en alternance et de passer un diplôme reconnu par l’État : "employé polyvalent de restauration" (niveau 3). L’objectif est de leur permettre de prendre confiance en eux et d’élargir leur champ de compétences pour qu’ils puissent, s’ils le souhaitent, intégrer un jour d’autres établissements de l’hôtellerie-restauration.
Curieux de découvrir cette facette de Café Joyeux (et aussi parce que j’ai toujours aimé passer des examens à l’école, oui oui), j’ai passé mon samedi dans les cuisines de l’école du Cordon Bleu, aux côtés d’Aymeric et Bernadette, pendant leur épreuve de cuisine. Et ce, je précise, malgré mes piètres talents en cuisine.
Au menu : une salade de pâtes en plat et un toffee banane chantilly en dessert. Et un timing serré ! Mon rôle était de les guider pas à pas et de les aider à bien comprendre les consignes (j’avoue avoir dû googler “monder une tomate” et “cuire les pâtes à l’anglaise”) mais évidemment je n’avais le droit de rien faire. Malheureusement, malgré tous leurs efforts (et les miens, mais sans les mains!), Aymeric et Bernadette n’ont pas réussi à terminer dans les temps.
Je les ai aussi accompagnés à l’entretien final avec le jury. J’ai été très touché par les mots d’Aymeric : “J’ai bien compris que je n’étais pas allé assez vite, mais c’est pas grave. C’est difficile pour moi, mais j’ai fait de mon mieux, et c’est le principal.”
Le jury, bienveillant mais totalement impartial, n’a donc pas validé le module. Et tant mieux car leur accorder le diplôme aurait été contre-productif : cela aurait décrédibilisé la formation, et surtout, c’aurait été injuste pour les autres équipiers diplômés, qui ont, eux, atteint le niveau requis malgré leur handicap. C’est dur mais c’est ainsi ! En tous cas ce jour-là j’ai mangé une salade de pâtes faite avec le cœur et devinez quoi : elle était excellente.
Et le matelas commença à bouger… 🌬️
Souvenez-vous : à la fin de l’été 2024, je me lançais à 100 % dans la recherche de partenaires pour partir avec Café Joyeux à l’assaut du Vendée Globe 2028. Les feuilles n’étaient pas encore tombées des arbres que j’avais déjà compris que le montage d’un tel projet ne se ferait pas par grands bonds, mais à coups de petits pas, pendant très longtemps.
Je vous disais alors que mon quotidien se résumait à … gonfler un matelas. Quand on gonfle un matelas, au début, on pompe et il ne se passe rien. Je savais qu’il ne fallait pas s’arrêter au domaine du visible, et qu’en maintenant le rythme, un jour, le matelas commencerait enfin à bouger.
Et devinez quoi ? Je crois que ce jour est enfin venu ! Vendredi dernier, vers 10h du matin, autour d’un petit déjeuner au Café Joyeux de Saint-Philippe-du-Roule, tout a basculé. D’un coup, le matelas a pris sa future forme. Et j’ai même des témoins qui étaient là, et qui pourront vous le confirmer !
Alors attention : le matelas est loin d’être complètement gonflé et il reste encore beaucoup de travail. C’est juste que pour la première fois, j’ai l’impression que le plus dur de la recherche de mécènes est peut-être derrière nous. Avec Café Joyeux notre projet va pouvoir enfin se concrétiser et notre belle histoire va pouvoir commencer à s’écrire.
Puisqu’on parlait de petits pas pendant très longtemps 👣
Comme 55 000 autres coureurs et coureuses, je participais dimanche dernier au Marathon de Paris (quand on y pense, l’un des plus grands rassemblements de “coureurs du dimanche”).
À l’inverse des courses de trail — où, tout comme en bateau, vous faites votre course sans trop voir âme qui vive — le marathon, c’est une grande fête avec vraiment beaucoup beaucoup de monde.
Dans la foule de supporters inconnus j’ai aperçu quelques pancartes qui m’ont bien fait rigoler … ou particulièrement touché. Florilège :
“Plus que 41 km” : voir ça en arrivant à la Concorde, après être parti des Champs-Élysées, ça fait toujours plaisir. Mais bon, la prochaine fois, autant venir au départ.
“Cours, co**ard” : simple, utile, efficace — et lisible même en courant vite (ce qui n’est pas mon cas).
“La douleur, c’est temporaire. Strava, c’est éternel” : franchement, je ne sais pas comment faisaient les gens avant Strava. Ils couraient juste… pour être en forme ?
“La thérapie, ça marchait pas ?” : un dossard pour le marathon c’est pas donné, mais ça reste moins cher que le psy. Oui, les fins de mois sont difficiles.
“T’es sûr que t’avais pas juste besoin d’un câlin ?” : avec le recul, non, je n’en suis plus si sûr.
“Arrête-toi, elle ne reviendra pas” : franchement elle en savait rien la dame.
J’ai demandé à mon corps de partir sur un rythme de 3h30 (voire un peu moins). Ensemble on s’est heurtés au fameux mur du 30e km puis on a confié le reste de l’effort à notre mental. Abandonnant tout de même quelques minutes sur la fin du parcours il a tenu bon jusqu’au bout - à vrai dire on n’aurait pas fait mieux. Tous ensemble nous finissons donc notre premier marathon en 3h33 ce qui reste très honorable !
Comme à mon habitude, j’ai fait une belle crise d’hypothermie juste après le passage de la ligne. Heureusement le Café Joyeux des Champs-Elysées n’était pas loin et j’y suis allé pour trouver refuge (et un bol de velouté au maïs bien chaud qui m’a fait le plus grand bien). J’avais du mal à mettre un pied devant l’autre mais heureusement il y avait des marquages au sol pour m’aider.
Si on en est à partager des photos de ses pieds, c’est qu’il est temps de rendre l’antenne… et d’aller manger des lapins en chocolat (qui est, par ailleurs, la seule espèce comestible) 🐇🔔🍫.
Viendra à un moment le moment de vous annoncer des nouvelles très joyeuses. J’ai vraiment hâte, mais c’est encore un peu trop tôt.
Et viendra ensuite un moment où de nouveau on reparlera un peu plus de bateau, parce que oui, ça commence à faire longtemps quand même !
Je vous dis donc à très bientôt pour la suite de mes aventures ☕💛
Nico
Merci pour cette newsletter... En direct de Punta delgada après un abandon douloureux et une longue route méditative pour ramener le bateau rapidement à de précieux soins, j'ai ri franchement. Beaucoup de ressentis partagés, de moments réjouissants et ces pancartes du marathon... Géniales. A fond pour la suite !