Grand départ demain matin vers la Martinique !
Hop hop hop ... on oublie tout, et on part plein balle 🚀
Les réparations sont terminées !
On peut pas vraiment dire qu’on se soit beaucoup reposés avec Léo ces 3 derniers jours… Il a bien fallu cravacher pour tout finir dans les temps ! Mais hier soir la boîte était de nouveau fermée, et l’accastillage a pu être monté ce matin. Pour un départ demain, c’est large !
Pour faire une stratification de cette ampleur en extérieur en novembre, on a dû un peu improviser et faire preuve d’ingéniosité… Mention spéciale pour le “four” monté en extérieur avec une couverture de survie et une couverture de cheval :)
La solidarité des gens de mer n’est pas une légende
Tout cela n’aurait pas été possible à 2 :
🙏 Merci merci merci à la super équipe du chantier Gepeto (renforcée par la présence de François Robert) qui a effectué les réparations
🙏 Merci à Gildas d’être venu travailler un jour férié pour nous pour actionner la grue qui nous a permis de démâter le bateau
🙏 Merci au team Maliziia qui nous a hébergé le mât le temps que nous réparions
🙏 Merci à Pegasus Leadership de nous avoir accueillis dans leur alvéole de U-boot pour que nous puissions réparer à l’abri des intempéries
🙏 MERCI ++ aux copains venus nous donner un coup de main : Cécile, Jean, Pierre et Paul notamment !
❤️Et surtout merci à vous tous pour la quantité hallucinante de messages de soutiens que j’ai reçus. Que c’est bon de se sentir entouré dans ces moments-là !
Un mental 100% conquérant, et joyeux !
Si vous avez suivi nos péripéties, vous savez qu’on repart de Lorient avec une pénalité de 12h qui sera appliquée à l’arrivée en Martinique - un handicap énorme qui nous met hors-jeu pour le classement général de la Transat Jacques Vabre.
Mais à vrai dire on a déjà oublié tout ça avec Léo : mentalement nous avons complètement isolé la première étape de la deuxième. Pour nous la vraie Route du Café part de Lorient et on a la ferme intention de tout donner sur cette course transatlantique ! On ne gagnera assurément pas la Transat Jacques Vabre, mais on peut quand même être les premiers de l’autre côté ! En tous cas, croyez moi qu’on va essayer :)
Vous l’avez bien senti en lisant le dernier épisode, il y a eu des hauts et des bas. Et puis, hier, on a reçu un condensé de joie, de courage, d’énergie, de soutien, de force sous la forme d’une vidéo de 2 minutes. Depuis, il n’y a chez nous plus que de l’envie d’aller en découdre, en nous sachant très bien entourés 🫶
Un nouveau parcours
Ces derniers jours ont été assez riches en retournements de situation : date de départ, parcours : jusqu’hier tout changeait. Il y a même eu un vote au sein de la Class40 pour décider du parcours ! Et cela s’est figé. Nous partirons finalement demain à 10h45 locales vers la Martinique non pas en allant faire le tour du Cap Vert mais en enroulant l’ile de Porto Santo.
Si comme moi vous ne saviez pas jusqu’à hier où se trouve cette ile, il s’agit d’un satellite (fixe, heureusement) de Madère, au large du Maroc.
Le parcours devrait nous prendre une quinzaine de jours.
Une Route du Café semée d’embûches
Au niveau de la météo, cela ne va pas être un long fleuve tranquille. C’est pourquoi on a pas mal travaillé cela aujourd’hui avec Léo. Il va y avoir 3 moments clés sur la première partie de course jusqu’à Porto Santo.
La première, c’est une vilaine bébé-tempête (une sorte de dépression secondaire en cours de formation, si vous voulez tout savoir ou briller en société) au milieu du Golfe de Gascogne. On ne sait pas du tout si on va passer dans son Ouest ou Est. Je ne pense pas que la Route du Café se joue la dessus, mais cela va faire des écarts, en tous cas en latéral sur le chemin du Cap Finisterre.
A l’arrivée au Cap Finisterre, nous allons nous faire rattraper par un front (ligne nuageuse qui sépare de l’air chaud et de l’air froid). Loin devant le front (air chaud), il y aura du vent de Sud (et donc dans notre nez). Juste en avant du front, il y aura du vent un peu plus Sud-Ouest, qui peut nous permettre de gagner au Sud. En arrière du front (air froid) il y aura très peu de vent. Tout le jeu sera donc d’être juste en avant du front pour avancer dans le flux de Sud-Ouest mais sans jamais se faire avaler tout cru (par le front) au risque de se faire clouer sur place.
Enfin, une fois vers le Sud du Portugal, il faudra contourner par le Sud l’Anticyclone des Açores, pour aller se glisser dans les vents portants qui nous permettront de mettre le clignotant à droite vers la Martinique. Shorts, chapeau, lunettes de soleil, etc. Mais tout ça, pour l’instant, c’est loin !
Comment suivre la course
Je vous remets comme promis les infos pour suivre la course :
Lien vers la Cartographie de la course
Le lien vers ma page Instagram sur laquelle seront postées les infos envoyées depuis le bord (merci Emilie!)
PS : Pendant ce temps, ma Victoire, toute seule sur l’océan, mène son petit bout de chemin et en est à peu près à la mi-parcours sur sa Mini Transat.
Merci d’avoir lu jusqu’ici, je vous dis bonne soirée. On se voit de l’autre côté pour le debrief, qui j’espère sera le plus JOYEUX possible :)
A bientôt !
Nico
Les aventures du bateau Café Joyeux sont rendues possibles grâce au soutien de nos mécènes, notamment Accor et Fibus. Un grand merci à eux de nous soutenir et de faire valoir les belles valeurs de l'inclusion.
Nous cherchons un troisième mécène de premier plan pour compléter l'équipage : entrez en contact et aidez nous à le rencontrer !
Demain soir le team "La villette/Bionnay" arrosera votre super perf de la semaine dernière, celle de la réparation express, et celle de demain que vous méritez.
"Suerte y velocidad " comme on dit en coupe du monde parapente.
Denis, pote de Pierre Leboucher, Laurence et Marc Remusat