Top départ pour le bateau Café Joyeux !
Pour l'occasion, on vous présente nos premiers partenaires qui rendent cette aventure possible
Le bateau flotte sous ses nouvelles couleurs
Après de nombreux travaux principalement cosmétiques (décoration de la coque, peinture de presque 1000m2 de voiles), l’équipe a remis à l’eau notre bateau Joyeux sous ses nouvelles couleurs.
Robin et Catherine du Café Joyeux de Rennes sont venus en voisins pour nous prêter main forte pour la manutention de mise à l’eau du bateau. J’étais très fier de leur montrer LEUR bateau !
Depuis, nous découvrons avec l’équipe notre nouvelle monture et tout se passe plutôt très bien. Les systèmes électriques du bateau s’éteignent parfois tout seul sans qu’on comprenne vraiment pourquoi et quand je gare le bateau je suis encore tout stressé comme un jeune conducteur qui ferait un créneau avec la voiture des beaux-parents, mais à part ça, tout va bien.
(Annonce) MERCI à nos premiers partenaires !
Attention, je vais vous le répéter pendant 4 ans : le bateau Café Joyeux ne coûte rien à Café Joyeux. Il existe uniquement grâce au soutien financier de nos premiers partenaires au grand cœur. A l’inverse des sponsors traditionnels, ils font le choix de se mettre en retrait au profit de Café Joyeux pour que le bateau porte haut un message qui nous rassemble et nous dépasse tous : celui de l’inclusion du handicap.
Vous avez de la chance : ils sont encore suffisamment peu nombreux pour que vous puissiez retenir leurs noms. Profitez-en, je fais tout pour que ça ne soit plus le cas.
Castorama, Fibus, Daphni, Azaleo et B2P sont donc les premiers partenaires à souffler dans nos voiles. Café Joyeux et moi vous remercions du fond du cœur, bravo pour votre engagement à nos côtés !
On a préparé une petite vidéo pour vous les présenter ⤵️
Et ce n’est pas fini …
Non, il me reste un dernier partenaire, ou plutôt le premier ! C’est grâce à leur soutien important et sincère que tout s’est débloqué. Il est encore un peu tôt pour vous révéler de qui il s’agit, mais si d’aventure vous croisiez la route du bateau Café Joyeux sous voiles ou que vous nous rendiez visite au ponton, vous comprendrez vite. L’annonce sera faite dans les prochains jours, je vous demande encore un peu de patience.
Et surtout, nous cherchons d’autres partenaires pour embarquer à nos côtés, donc si le projet et les valeurs qu’on porte vous plaisent, entrez en contact !
Notre première course part … demain
Comme tout nouveau Café Joyeux qui ouvre, cela ne se voit pas parce qu’on gère bien, mais l’inauguration arrive toujours trop vite et en arrière cuisine c’est un peu le rush !
On prendra demain le départ de notre première course qui a un format un peu particulier car j’embarque comme équipiers … nos partenaires. Comme un symbole : on sera - vraiment - tous dans le même bateau et on va - vraiment - hisser tous ensemble les voiles pour l’inclusion !
Cette course s’appelle le Défi Azimut et a lieu tous les ans. Elle est réservée à la catégorie des IMOCA, c’est donc ma première participation.
Elle se déroule en trois temps :
Demain, mercredi 17 septembre : runs de vitesse devant Lorient. L’objectif est d’aller le plus vite possible entre une ligne de départ et une ligne d’arrivée. Jusque-là rien de révolutionnaire, c’est souvent le principe de base des courses, SAUF que le parcours ne fait que quelques centaines de mètres et qu’on a le droit à autant d’essais qu’on veut ! Lors de cette journée, j’aurai le plaisir d’embarquer nos premiers partenaires à bord pour tourner les manivelles. Sensations fortes garanties.
Jeudi 18 à samedi 20 septembre : les 48h du défi Azimut. Cette fois-ci, c’est une vraie course. C’est d’ailleurs la seule qui compte vraiment dans le résultat final du Défi Azimut (chuuut, les invités de la veille ne sont pas au courant). Elle se court en équipages de 3 : 2 navigants et un(e) OBR (On-Board Reporter) pour vous faire vivre l’épreuve de l’intérieur.
Dimanche 21 septembre : le Tour de Groix. Un peu fatigués, on renfilera les cirés le dimanche pour une ultime confrontation autour de l’Ile de Groix, en équipage et dans une ambiance festive ! Je serai très bien entouré puisque j’aurai le plaisir d’embarquer, entre autres, Yann Bucaille, équipier de Marc Pajot sur la Coupe de l’America 1995 (…et accessoirement co-fondateur des Café Joyeux).
Je préfère calibrer le niveau d’attente : il s’agira respectivement notre cinquième, sixième et septième sortie à bord du bateau. Autant vous dire qu’on y va avec beaucoup d’excitation et d’humilité ! C’est la première marche de l’escalier qui va nous mener jusqu’au Vendée Globe 2028.
Si vous souhaitiez suivre notre progression sur les 48h, il faudra cliquer sur le lien de la cartographie disponible ICI et ensuite faire preuve de beaucoup d’indulgence. C’est mon entrée dans la cour des grands ! Mais comptez sur nous pour tout donner, on va pas se laisser faire !
Notre équipage pour les 48h du Défi Azimut
Heureusement pour tout le monde, et surtout pour moi, je ne suis pas encore lâché en solitaire sur mon bateau. Pour cette course de 48h, j’embarquerai Simon Koster et Coline Béal comme OBR.
Vous ne connaissez pas encore Simon, et c’est bien dommage. Il va jouer un rôle clé dans l’équipe comme directeur technique et co-skipper sur toutes les courses jusqu’au Vendée Globe 2028 (hormis celles en solitaire bien sûr).
Il y a 2 choses à savoir sur Simon : il est un peu fou et il est super fort en bateau. On s’est rencontrés en 2015 sur le circuit 6.50 quand il préparait sa deuxième participation et moi ma première. A bord d’un prototype qu’il avait construit de ses propres mains, il a terminé 7e, juste devant moi. Deux ans plus tard, il récidive et finira 3e. C’est dire s’il est fou : il a fait la Mini Transat 3 fois quand les gens raisonnables sont en général à 0, voire 1 participation dans certains cas. On s’est retrouvés ensuite sur le circuit Class40 et la Route du Rhum 2022 qu’il a terminée en 4e position. C’est dire s’il est fort en bateau ! J’ai vérifié et je n’ai jamais fini une course devant lui. Mais cela n’a plus d’importance, car désormais nous unissons nos forces.
Ces deux dernières années, Simon a navigué en IMOCA aux côtés d’Alan Roura sur Hublot. Il connaît donc déjà très bien ces machines exigeantes et leurs spécificités. À bord, Simon sera notre caution “maîtrise”.
Vous connaissez déjà Coline puisqu’elle a réalisé nos 2 premières vidéos avec Lou-Kevin. Pour ceux qui n’ont pas suivi, vous pouvez les revoir ICI (épisode 0) et LA (épisode 1 : le matelas). Quand elle filme, Coline cache avec son objectif un visage angélique et plein de douceur. Mais ce n’est qu’un leurre : derrière ce masque se cache la véritable Coline, un petit démon, cruel, qui ne perd jamais une occasion de lâcher des phrases du style "Il n’y a personne derrière nous, c’est normal ?”, “Pourquoi on est lents?”, “Tu fais exprès de le laisser passer, lui ?” et j’en passe.
A bord, Coline sera donc notre caution artistique “humilité”.
Fun fact : il y a une autre chose à savoir sur Coline : dans une autre vie elle a été actrice et il arrive qu’on la reconnaisse dans la rue pour avoir joué dans un épisode de Joséphine ange gardien.
Si on en est à parler de téléfilms c’est qu’il est sûrement temps de rendre l’antenne. Je file donc aider l’équipe à préparer le bateau et l’arrivée des partenaires !
A bientôt pour la suite de nos aventures☕💛
Nico